Archives de Catégorie: Culture

Christian Dumais-Lvowski nommé chevalier de la Légion d’honneur

Le journaliste, auteur et réalisateur canadien Christian Dumais-Lvowski, soixante-deux ans, est fait chevalier de la Légion d’honneur (promotion de Pâques 2017), selon un décret publié au Journal officiel du 16 avril, spécifique aux décorations remises aux étrangers.

Arrivé jeune à Paris (en 1974), Christian Dumais-Lvowski (CDL) travaille pour des agences de presse françaises puis devient conseiller éditorial à Actes-Sud, où il dirige la collection « Le Souffle de l’esprit ». C’est d’ailleurs pour Actes-Sud qu’il a traduit une biographie de son concitoyen Glenn Gould.

Dans les années 90, CDL se lance dans une traduction exhaustive des Cahiers de Nijinski. La mise en scène par Isabelle Nanty de cette œuvre au Festival d’Avignon (1994) donnera lieu à des adaptations dans des villes aux cultures aussi diverses que Montréal, Rome, Moscou, Zürich ou Bruxelles, sans oublier l’Opéra Bastille et l’Athénée à Paris. Parmi la dizaine de documentaires qu’il écrit, coproduit, ou conseille pour Arte, le film Valsav Nijinski, une âme en exil et -fin 2016- Luchino Visconti entre vérité et passion.

En mai 2013 éclate une polémique sur les droits d’auteur du Sacre du printemps, en présence de Christian Dumais-Lvowski (en charge de la succession Nijinski), Tamara Nijinski (venue spécialement de Phœnix à Paris), Aurélie Filipetti, alors ministre de la Culture, dont La Presse fait écho, par le biais d’une dépêche d’agence.

Ironie de l’histoire: à l’été 2014, la Gazette du Canada avait annoncé un peu prématurément cette distinction française, pour publier un erratum deux mois plus tard.

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L’Appel de Québec est en ligne

Les participants de la Conférence Québec UNESCO, réunis à la Capitale nationale depuis dimanche 30 octobre, souhaitent « mettre en place un environnement inclusif et pertinent propre à assurer la prévention efficace de la radicalisation et de l’extrémisme violent ».

Illustration: dans un couloir du Centre des congrès de Québec, la version anglaise est annoncée pour bientôt (photo: F.A.)

Illustration (cliquez pour voir en grand): dans un couloir du Centre des congrès de Québec, la version anglaise est annoncée pour bientôt (photo: F.A.)

La radicalisation violente n’étant pas l’apanage d’une seule religion, d’une seule idéologie, ou d’un seul peuple, les congressistes estiment que la prévention « est une responsabilité commune au regard des principes et des valeurs consacrés par de nombreux instruments internationaux relatifs aux droits de la personne ».

Un texte en sept considérants, que la ministre des Relations internationales et de la Francophonie Christine St-Pierre avait appelé de ses vœux dès dimanche après-midi, détaille les cinq points de cet Appel de Québec.

 


Djihad, en ouverture de la conférence Québec UNESCO sur Internet et la radicalisation des jeunes

La pièce de théâtre Djihad, écrite et mise en scène par Ismaël Saïdi, a été présentée ce 30 octobre en ouverture de la conférence Québec Unesco sur Internet et la radicalisation des jeunes. Une pièce drôle-amère tout en nuances, saluée d’une ovation debout de tous les spectateurs.

L’histoire est désormais connue: trois « pieds nickelés du djihad », que l’on suit le long de leur périple chaotique jusqu’en Syrie. Arrivés là par des chemins différents, mais pas par hasard, et dont l’un des points communs est de n’avoir jamais lu le Coran: ces trois jeunes ont-ils vraiment fait le choix de partir combattre? Voici une tragi-comédie qui se déroule inéluctablement sous nos yeux, et dont les répliques ciselées, contemporaines, sont aussi drôles qu’âpres et caustiques. La pièce soulève autant de questions que l’on peut s’en poser lorsqu’on aborde le sujet de la radicalisation, et permet d’ouvrir ces deux jours de colloque sous de bons auspices.

« La mosquée, c’est l’endroit où je rêve qu’il y ait des bacs +5 dans différents domaines, mais aujourd’hui ça c’est pas le cas« , a précisé l’auteur lors du débat suivant la représentation. Pour lui, la prévention est centrale, et il pointe la mosquée « comme étant la solution« .

La pièce est un succès en Europe, en Belgique où elle attiré plus de 60.000 spectateurs et reçu le label d’utilité publique (ce qui permet aux écoles de recevoir des subventions pour que les enfants puissent assister à sa représentation) ou en France, où elle est jouée depuis septembre jusqu’en décembre, à Paris et ailleurs. Elle sera jouée à Montréal les 1er et 2 novembre à guichets fermés. Elle a été jouée devant les sénateurs français en octobre, à l’initiative de François Zochetto, président du groupe UDI-UC, et Nathalie Goulet, sénatrice UDI-UC de l’Orne et rapporteur de la mission d’information sur « l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte ».

Ce mois-ci, Ismaël Saïdi était l’Invité de TV5 Monde (Patrick Simonin). On peut l’entendre présenter sa pièce.

Les nouveaux locaux de l’OFQJ inaugurés

Jeudi 23 juin, le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, a inauguré les nouveaux locaux de l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ) à Saint-Denis (93).

Pour l’occasion, Patrick Kanner était entouré du Délégué général du Québec à Paris, Michel Robitaille, de la Déléguée permanente du Canada auprès de l’UNESCO Line Beauchamp (annoncée le mois dernier pour remplacer M. Robitaille), du maire de Saint-Denis, Didier Paillard, ainsi que des Secrétaires généraux de l’OFQJ.

L’occasion pour le ministre, qui considère que ces locaux sont « une superbe vitrine pour les visiteurs », de rappeler l’importance des bonnes relations -tant avec le Québec que l’Allemagne- et les diverses priorités du gouvernement français pour les jeunes.

Le communiqué du ministère en charge de la Jeunesse est à lire ici. Pour en savoir plus sur l’OFQJ c’est là!

La France et le Québec célèbrent cinquante ans de coopération 

La Société du patrimoine politique du Québec (SOPPOQ) organisait vendredi 29 avril à l’Hôtel du parlement un forum pour célébrer le cinquantenaire de la coopération franco-québécoise (programme disponible ici).

Depuis le début de cette coopération, en 1965, une soixantaine d’accords bilatéraux ont été signés, certains nécessitant des mises à jour, comme celui sur les frais de scolarité (dont les nouvelles modalités sont parues au Journal officiel en juin 2015) ou ceux sur la sécurité sociale (qui ont fait l’objet d’avenants cette semaine).

Le consul général Nicolas Chibaeff intervenait vendredi en début du forum sur le cinquantenaire de la coopération franco-québécoise (courtoisie Consulat général de France à Québec)

Le consul général Nicolas Chibaeff intervenait vendredi en début du forum sur le cinquantenaire de la coopération franco-québécoise (courtoisie Consulat général de France à Québec)

En poste depuis octobre 2012, le consul général de France Nicolas Chibaeff intervenait en début de matinée. L’occasion pour lui de dresser une sorte de bilan de son séjour dans la Capitale nationale, alors qu’il va sous peu être appelé à d’autres fonctions (*) comme il l’a lui-même indiqué en préambule de son intervention.

Sur un plan symbolique, Nicolas Chibaeff a rappelé que la mise en vente de la Maison Kent par la France avait été perçue par « certains » comme « une répétition très atténuée du ‘lâche abandon’ du moins comme le signe d’une moindre importance que la France accorderait à sa relation avec le Québec ». Mais la nouvelle adresse de la représentation diplomatique française, sur Grande Allée depuis la mi-avril, « ne cède en rien au prestige » tout en s’adaptant au monde moderne. Le consul général allait aussi aborder le sujet de l’exposition à Québec du Traité de Paris, dont le correspondant parisien du Devoir avait expliqué à l’époque que M. Chibaeff avait dû jouer des coudes, l’ambassadeur de France à Ottawa -muté depuis- s’opposant à cette exposition.

Dans d’autres domaines, M. Chibaeff allait rappeler entre autres les relations économiques privilégiées entre la France et le Québec, la place importante de la communauté française à Montréal -considérée comme la plus importante hors Europe, et devant New York-, la mise en place depuis 2008 des reconnaissances mutuelles de diplômes (en concédant néanmoins qu’« il peut encore y avoir, dans certains secteurs, des obstacles », comme Radio Canada a pu récemment en faire état), ou encore la coopération scientifique et la jeunesse.

L’intégralité du discours de Nicolas Chibaeff est à retrouver ici.

(*) Dès que les nominations seront publiées au Journal officiel, Soir Américain publiera un bilan des années à Québec de M. Chibaeff et un portrait de la diplomate appelée à lui succéder.

Rencontres bilatérales France-Québec: l’essentiel du Jour 3

Le Premier ministre Couillard et sa délégation ont poursuivi, mercredi 4 mars, leur séjour en France dans le cadre des rencontres alternées. À part pour la ministre de la Culture, l’essentiel des enjeux relevaient de la collaboration régionale, avec Rhône-Alpes et Aquitaine.

Pour Hélène David, ministre de la Culture et des Communications, il s’agissait de conclure une entente portant sur l’échange de résidences d’artistes en arts visuels entre l’École nationale des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) et le Nunavik, territoire de 500.000km2 (un tiers du Québec, mais 90% de la France), au nord du 55e parallèle. Cette entente a été signée pour une année renouvelable, avec pour principaux partenaires le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), l’ENSBA de Paris, et le Consulat général de France à Québec.

Ce projet d’échanges permettra, dès l’automne 2015, à trois artistes français de l’ENSBA d’effectuer une résidence dans le Grand Nord québécois, à Inukjuak. En contrepartie, deux artistes inuits seront accueillis en résidence de création à l’ENSBA. La mise en place de cette entente a bénéficié également de la collaboration de l’Institut culturel Avataq et de l’Administration régionale Kativik. La ministre québécoise de la Culture a évoqué « un emballant projet dans le domaine des arts », le P-Dg du CALQ Stéphan La Roche a considéré ces futurs échanges comme permettant de vivre « une expérience exceptionnelle et dépaysante », et le Consul général de France à Québec (qui accompagne divers ministres dans leurs déplacements depuis le début du voyage) y a vu « une occasion unique d’instaurer un dialogue entre les deux cultures« .

Partenariat avec la région Rhône-Alpes: l’âge de raison

La région Rhône-Alpes est la première région de France a avoir signé avec le Québec un plan d’action de coopération décentralisée. L’histoire remonte à 1994 et les vingt ans ont été célébrés en mai 2014, alors que le gouvernement Couillard était installé depuis peu (les élections qui ont vu les libéraux revenir au pouvoir avaient lieu en avril). C’est donc en terrain bien rôdé que le président rhônalpin Jean-Jack Queyranne et le Premier ministre québécois Philippe Couillard ont signé leur Plan d’action 2015-2018, le huitième de la sorte. Il est expliqué sur le site Internet du conseil régional Rhône-Alpes, qui le décline en cinq axes prioritaires.

Québec-Aquitaine: le courant passe bien

Dans la journée, les dignitaires québécois se sont rendus en Aquitaine. Ils y étaient attendus de pied ferme puisque Sud-Ouest avait publié le matin un sujet d’ambiance sur les Québécois de Gironde.

Depuis décembre dernier (et la parution de ce communiqué sur le site d’Hydro-Québec, repris dans une dépêche d’agence), on attendait des annonces plus fines. C’est que les médias avaient fait monter la pression: en février dernier, La Tribune criait cocorico et annonçait que la France battait la Chine dans le domaine des batteries. C’est sans doute aller un peu vite en besogne, puisque l’Aquitaine et le Québec ne sont pas la France, et que le combat n’est pas gagné d’avance. Cela dit, les politiques ont bon espoir de voir un jour la filiale française du producteur québécois Hydro-Québec surpasser la Chine en terme de batteries à grande capacité de stockage et de conservation d’énergie afin d’améliorer les transports. Quand on voit les estimations faramineuses de ce que coûterait une électrification, on n’a plus qu’à croiser les doigts.

D’autres sujets ont été abordés en Aquitaine, développés dans un communiqué des services du Premier ministre. Pour ce qui concerne l’enseignement supérieur, merci de cliquer ici.

NB: les précédentes journées sont mardi 3 mars, lundi 2 mars (avec un bonus canadien) et dimanche 1er pour les précisions sur les frais de scolarité.

France 24 disponible au Québec jusqu’au 15 janvier 2015

Quatre ans après son arrivée aux États-Unis, la chaîne française d’informations internationale France 24 arrive au Québec. Sur le canal 199, la chaîne est disponible gratuitement jusqu’au 15 janvier 2015.

FRANCE_24_logo.svgIl aura fallu huit ans et demi pour que la chaîne du groupe France Medias Monde soit diffusée par Vidéotron. C’est en effet en avril 2008 et à la demande de cet opérateur que le CRTC, régulateur des communications au Canada, avait donné son autorisation à la diffusion de France 24 sur le territoire.

En fait, depuis novembre 2006 le câblo-opérateur (passé aux mains de Québecor Médias) Vidéotron se disait intéressé par la diffusion de la chaîne en continu, qui allait commencer à émettre un mois plus tard, le 6 décembre 2006.

Saisissant l’occasion de la Fête nationale française de 2010 (et de l’arrivée de la chaîne aux États-Unis si proches), un responsable de ADFE-Français du Monde, Franck Scemama, expliquait avoir demandé à Vidéotron l’ajout de quatre chaînes, dont France 24. Il recevait de l’opérateur cette réponse polie.

Un communiqué de France 24 précise que la chaîne est en accès libre jusqu’au 15 janvier 2015, sur le canal 199.

Libre-échange: les négociations commenceront comme prévu

Avec les révélations de Edward Snowden et ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire PRISM, la France s’est montrée favorable ce mercredi midi à une suspension de l’ordre de quinze jours des négociations commerciales qui devaient s’engager à partir du 8 juillet entre les Etat-Unis et l’UE. L’Allemagne ne partageait pas cette position. François Hollande a conditionné cette ouverture à la conduite en parallèle de discussions sur les activités des services de renseignement.

Depuis que l’affaire Prism a éclaté, le monde politique français est en émoi, à part peut-être le député de notre circonscription Frédéric Lefebvre pour qui la France fait dans « l’antiaméricanisme ». A l’UMP pourtant, même son collègue Alain Marsaud (député Golfe, Afrique, Océan indien), pourtant ancien magistrat antiterroriste, n’est pas surpris par ces révélations.

Ce n’est que fin juin que Der Spiegel a révélé l’espionnage des Américains au sein de l’Union européenne. Mardi 2 juillet, le président Hollande avait estimé « nécessaire que l’Europe ait une position coordonnée, commune, par rapport aux exigences que nous avons à formuler, aux explications que nous avons à demander ».

Mercredi 3 juillet, à l’issue du conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem indiquait lors du point de presse hebdomadaire« Il ne s’agit pas d’arrêter les négociations sur l’accord de libre échange avec les Etats-Unis mais en effet il nous paraît sage de les suspendre temporairement, pour une durée de quinze jours sans doute, pour éviter toute polémique et le temps d’obtenir les informations demandées [estimant par ailleurs que] c’est très important d’être cohérent et d’avoir un même discours sur ce sujet car l’enjeu est communautaire et pas uniquement national ».

Dans l’après-midi, le président Hollande se rendait à Berlin à l’occasion de la conférence sur l’emploi des jeunes en Europe. Il a finalement trouvé un compromis expliqué dans cette dépêche de Reuters. « Il ne peut pas y avoir d’ouverture de négociations commerciales sans qu’il y ait dans le même temps, à la même date, l’ouverture de discussions et de vérifications avec les Etats-Unis sur l’activité des services de renseignement américains dans nos pays et la protection des données privées », a estimé le président Hollande à Berlin. L’idée de constituer un groupe de travail qui débattra des questions d’espionnage émane d’ailleurs des Etats-Unis, a rappelé de son côté le ministre lituanien des Affaires européennes [c’est présentement la Lituanie qui assume la présidence tournante de l’UE].

Pour la commissaire européenne en charge de ce dossier, Viviane Reding, « C’est un groupe qui permettra de savoir comment ça fonctionne, quelle est l’importance de ce programme, quelles sont les possibilités de recours pour les citoyens et est-ce que les informations ainsi rassemblées ont été utiles à des fins de sécurité nationale » (lire ici son dernier communiqué).

La France à l’étranger, un exemple?

A l’initiative de la France se tenait lundi 17 juin à Paris une Conférence ministérielle sur les communautés nationales établies à l’étranger. Hélène Conway-Mouret, ministre en charge des Français de l’étranger, avait convié des homologues de différents pays, une directrice de recherche au CNRS et un spécialiste des questions migratoires à l’OCDE.

A en croire le dossier de presse du ministère, le cas de la France aurait valeur d’exemple. Au cours des dernières décennies, le pays « a dû faire face à l’accroissement rapide du nombre de ses expatriés: plus de deux millions aujourd’hui. Les Français établis hors de France sont représentés par l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et bénéficient d’une représentation parlementaire complète avec 12 Sénateurs et 11 députés« .

Les divers représentants de la trentaine de délégations invitées ont échangé principalement autour de deux thèmes:
1 «Quelles représentations politiques pour les communautés expatriées dans leur État d’origine et quelle participation à la vie politique nationale de celui-ci?»
2 «Quels rôles pour les communautés expatriées dans l’économie de leur pays d’origine?»

En marge de l’événement était organisée une exposition de dessins humoristiques intitulée Vision de l’étranger. Réalisée par Cartooning for Peace, association présidée par le dessinateur Plantu (ici avec la ministre), elle présente une série de dessins de caricaturistes français et étrangers dans une formule de regards croisés. Cette exposition a bénéficié du mécénat de la Banque Transatlantique.

L’allocution de Mme Conway-Mouret est à lire ici. Elle s’explique par ailleurs dans la vidéo ci-dessous, notamment sur le vote électronique comme modèle d’expression démocratique.

Une lettre consulaire

Les consulats généraux de France à Montréal et Québec ont adressé vendredi aux ressortissants inscrits sur leurs listes leur première lettre mensuelle conjointe.

Dans leur édito, MM. Chibaeff (Québec) et Clerc (Montréal) indiquent vouloir par cette infolettre « informer, alerter et inviter » les Français inscrits dans les deux consulats généraux.

L’actualité immédiate de ce mois-ci (l’alerte, donc) concerne l’élection législative partielle pour laquelle la e-lettre renvoie sur le Guide du votant 2013 de Québec, où l’on remarque que les dates sont indiquées en heure locale (heure de l’est), ce qui nous change un peu de la communication ministérielle.

Pour ce qui est de l’information, nous sommes servis. Tout d’abord, tradition française oblige, un copieux volet gastronomique. Avec un historique de l’implantation de la maison Rougie au Québec (à 35 minutes de Montréal et à 6 heures de New York, les deux plus grandes villes consommatrices, pour les lectrices et lecteurs de la page « à propos » de ce blogue…), et aussi un portrait du pâtissier Christian Faure (au parcours impressionnant), qui vient de quitter Ottawa pour Montréal.

Le portrait du mois (en fait une republication d’un sujet paru le 1er mai sur le site du Consulat général de Québec) est celui d’une passionnée d’édition religieuse, arrivée au Québec sous Pompidou, et qui -désormais à la retraite- ne semble pas avoir envie d’en partir. En 2009, Anne Sigier avait vendu sa maison d’édition.

Le volet culturel de l’infolettre annonce la naissance de Québec Land lundi dernier (projet supposé durer jusque fin octobre) et la présence d’artistes français au Carrefour international du théâtre, 14e du nom.

Enfin, on apprend la date du prochain 5@7 du Consulat de Québec. Le précédent avait eu lieu en mai, également un mercredi en basse ville, à deux pas de celui-ci.

L’infolettre propose évidemment un lien de désabonnement, mais à ce train-là inutile de s’en servir. Ce courriel mensuel est très pratique!