Deux nouveaux diplomates en poste aux États-Unis
Le Journal officiel du 1er juin 2014 annonce six nominations, dont deux concernent directement la représentation de la France aux États-Unis.
Par décret du 30 mai, M. Vincent Floreani, conseiller des affaires étrangères, est nommé consul général à Chicago, en remplacement de M. Graham Paul, appelé à d’autres fonctions. Actuellement Porte-parole adjoint et Directeur adjoint de la communication et de la presse au ministère des Affaires étrangères, il a été Premier conseiller à l’ambassade de France aux Émirats-Arabes Unis entre 2008 et 2011. Ce diplomate a débuté en consulat avant de devenir énarque (1999).
Par décret du 30 mai également, M. Grégor Trumel, conseiller des affaires étrangères, est nommé consul de France à La Nouvelle-Orléans, en remplacement de M. Jean-Claude Brunet, appelé à d’autres fonctions. Actuellement Premier conseiller à l’Ambassade de France au Danemark, après avoir évolué au sein des ressources humaines du ministère des Affaires étrangères (2006-2010), il a également été Premier secrétaire à l’Ambassade de France aux Pays-Bas.
Résultats pour Québec et Montréal
Le MAE a diffusé un document de 141 pages (à consulter ici) regroupant tous les résultats du bureau de vote électronique. Les résultats de Québec et Montréal se trouvent sur les pages 38 à 40.
Comme on peut le constater au faible nombre de bulletins blancs (31 à Québec et 151 à Montréal), le BVE a validé les bulletins montréalais des trois listes qui avaient été partiellement considérés comme nuls lors du dépouillement à l’urne (lire ici). Cela n’exclut pas pour autant des contestations à venir devant le juge de l’élection.
À Québec, les résultats du BVE sont les suivants:
Inscrits: 7.707
Votants: 582
Blancs: 31
Exprimés: 551
Unir et aider (Saliba): 170
Français de gauche (Spaggiari): 192
UMP-UFE (De Soulages): 189
À l’urne, les résultats de samedi soir étaient:
Inscrits: 7.707
Votants: 513
Blancs et nuls: 14
Exprimés: 499
Unir et aider (Saliba): 185
Français de gauche (Spaggiari): 185
UMP-UFE (De Soulages): 129
Au total, il y a donc 1.050 suffrages exprimés. C’est sur cette base-là que les quatre postes à pourvoir doivent être calculés. Le quotient électoral est donc de 1.050/4, soit 262,5.
La liste Saliba obtient 355 voix, la liste Spaggiari obtient 377 voix, la liste De Soulages obtient 318 voix. Chaque liste obtient donc un siège.
Pour l’attribution du 4ème siège, il convient d’appliquer la règle de la plus forte moyenne (expliquée par le ministère de l’Intérieur à l’avant-dernier paragraphe de ce document). C’est donc la liste « Rassemblement des Français de gauche » (PS-EELV-PRG-MRC, menée par Jérôme Spaggiari et soutenue par l’ADFE-Français du monde) qui remporte le quatrième siège du conseil consulaire de Québec.
Yves Saliba, tête de la liste associative « Unir et aider… », nous a indiqué dans la matinée qu’il n’y aurait « aucun recours » présenté de part et d’autre des trois listes de la 3ème circonscription du Canada (Québec), bien que des réserves aient été déposées le soir du vote à l’urne par la liste « Rassemblement des Français de gauche ». Le responsable associatif s’est dit « particulièrement satisfait de cet heureux dénouement ».
À Montréal-Moncton-Halifax, où il y avait neuf listes en présence et où certains bulletins de vote de trois listes -mais pas tous- ont été considérés comme nuls dans quatre des bureaux de vote, le calcul sera en fonction des décisions prises par le consulat général.
La proclamation des résultats, qui à l’inverse de ce qui était annoncé en page 27 de ce mémento électoral, aurait dû avoir lieu dès l’ouverture des portes du consulat de Montréal ce matin à 8h30, donc pas « en public », a été reportée à 15h, heure de l’est (21h, heure de Paris).
Or, ayant remarqué que tous les bulletins des trois listes incriminées samedi dans quatre des bureaux de vote avaient été pris en compte par le BVE, nous ne pouvons préjuger de la décision que prendra le chef de poste consulaires.
Dans un message posté sur Facebook, Séverine Boîtier, tête de liste UDI à Montréal, se dit « en attente de la réintégration des votes volés à [ses] électeurs » et estime « illégal » le processus d’annulation de certains bulletin de votes, relevant au passage que son propre vote a été annulé. « Le consul aurait dû être plus ferme, comme l’a fait l’Ambassadeur à Ottawa qui a subi les mêmes attaques mais s’y est opposé fermement », écrit l’ancienne suppléante de Louis Giscard d’Estaing à la législative partielle de 2013.
UMP: des soutiens, mais pas de traces d’investitures
Deux des trois listes se revendiquant de l’UMP continuent à se prévaloir régulièrement du soutien de divers députés ou sénateurs UMP de métropole. La troisième liste, menée par M. Lubrina, se présente en soutien à Alain Juppé, François Fillon, JP Raffarin, Nicolas Sarkozy et à l’UMP.
Tel que nous l’avions annoncé le 24 avril dernier, la liste menée par J. de Feydeau a reçu officiellement le soutien de François Fillon, par l’intermédiaire du sénateur des Français hors de France Louis Duvernois, en qui François Fillon a toute confiance pour le représenter sur ce sujet.
Le Sénateur Duvernois a confirmé par écrit ce 14 mai son soutien, indiquant que « cette liste est composée de personnes qui ont appartenu à l’UMP depuis sa création. Ce sont toutes et tous des personnes compétentes, expérimentées, appréciées de longue date par nos compatriotes« . Ce soutien s’ajoute à ceux de Marie-Do Aeschlimann, André Ferrand, et Claudine Schmid.
De son côté, la liste menée par M. Pilater a reçu les soutiens directs de Michèle Tabarot, Christophe-André Frassa, Thierry Mariani, Alain Marsaud ou encore Claudine Schmid (cette dernière soutiendrait donc deux listes) de façon collective. D’autres personnalités ont simplement apporté leur soutien aux listes investies par l’UMP (sans citer nommément la tête de liste concernée), comme JP Raffarin, ou Alain Juppé.
Dans un courriel intitulé « Frédéric Lefebvre vous trompe et instrumentalise l’UMP » adressé aux électeurs de la circonscription de Montréal-Moncton-Halifax le 14 mai dernier, la liste menée par Jeanine de Feydeau a souhaité une nouvelle fois « clarifier la situation » en précisant notamment « qu’il n’y a pas eu « d’investitures » à l’UMP mais seulement des « soutiens » afin de respecter les différents courants de l’UMP« .
Force est de constater que si la Commission nationale d’investiture de l’UMP s’est bien réunie pour les élections européennes, il ne nous a pas été possible d’en trouver trace pour les élections consulaires, ni sur le site de l’UMP, ni sur celui du député F. Lefebvre.
Le Parti socialiste met les roses au point
Le conseil du Parti socialiste a envoyé une mise en demeure à la candidate Sophie Mohsen, tête de liste « Pour le rassemblement de la gauche française au Canada : soutien à M. Valls, L. Fabius et C. Duflot, liste pour l’emploi, la santé, l’enseignement, l’environnement et la solidarité sociale dans notre communauté française au Québec ».
Dans un communiqué de presse envoyé le 15 mai par la Fédération des français de l’étranger du Parti socialiste(avec une adresse courriel en @wanadoo.fr) à plus de 150 médias et journalistes québécois, canadiens et français pour les informer de cette mise en demeure. On apprend qu’elle a pour objet une « utilisation frauduleuse du logo du Parti socialiste » et l’ « utilisation de l’image de personnalités politiques de gauche qui n’ont à aucun moment donné leur accord ».
La mise en demeure cite expressément l’utilisation du logo du Parti socialiste, mais non son « détournement » sous forme de main tenant une feuille d’érable, ainsi que des photographies de M. Valls et C. Taubira (cette dernière n’étant pas membre du PS). Elle omet en revanche la photographie d’Hélène Conway-Mourret. Par ailleurs, la liste dit soutenir MM. Valls, Fabius, et Mme Duflot ; cependant, l’avocat reproche à Mme Mohsen de se prévaloir de leurs soutiens.
Interrogé par Soir Amérique, Boris Faure a précisé que « le ministère des affaires étrangères a été informé de notre démarche. Il a reçu également copie du courrier envoyé à Mme Mohsen. Le ministère n’est cependant pas juge de l’élection. Son contrôle sur les professions de foi et bulletins, portait exclusivement sur des éléments de forme (calibrage, interdiction de l’utilisation du bleu blanc rouge) mais pas sur le fond et les éléments politiques ». Réponse quelque peu approximative, puisque, comme le précise en sa page 12 la dernière version du mémento électoral, une circulaire ne doit pas « être de nature à porter atteinte à la politique étrangère de la France ». Nous l’avions du reste relevé dès le 1er mars en étudiant la première version du mémento des candidats.
Demandant à la candidate de « cesser immédiatement la diffusion de documents électoraux reprenant des éléments d’identité appartenant au Parti socialiste » (l’expression « des éléments d’identité » laisse penser qu’il y a davantage que le logo, comme si les photographies appartenaient au PS alors qu’au moins deux d’entre-elles ont été prises lors de réunions publiques), la mise en demeure est l’aboutissement d’une série de démarches entamées, selon Boris Faure (Premier secrétaire fédéral – Fédération des français de l’étranger), le 19 avril dernier. « Nous avons souhaité une réponse graduée pour laisser la possibilité à Mme Mohsen de stopper sa manœuvre. Ce qu’elle n’a pas fait à ce stade ». Après un second courrier début mai, « nous sommes désormais à la troisième étape, pré contentieuse et publique : en effet, Mme Mohsen fait délibérément la sourde oreille. Elle persiste à vouloir duper les électeurs » ajoute-t-il.
Rien n’oblige la candidate à retirer sa propagande électorale. A l’heure actuelle, il n’existe en effet pas de voie de droit permettant, pendant la période préalable aux élections, de trancher des conflits relatifs aux confusions entre dénominations de candidatures ou présentation de bulletins, ainsi que l’a déjà remarqué le Conseil constitutionnel. Il préconisait « à cet effet, comme il l’avait déjà fait en 1994, que le législateur institue une procédure d’urgence de nature juridictionnelle en déterminant précisément les cas dans lesquels celle-ci pourrait être mise en œuvre par le juge compétent, administratif ou judiciaire ». Le seul recours pourrait donc être a posteriori, en demandant au Conseil d’État l’annulation des opérations électorales (art.23 du décret n°2014-290).
« Des citoyens français du Canada nous écrivent, car ils souhaitent savoir quelle liste a le soutien du Parti Socialiste français », précise Boris Faure. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles, le 14 mai, la Fédération des français de l’étranger avait déjà envoyé aux électeurs du Québec (inscrit sur la LEC 2013, et non les récents inscrits de 2014, supposés moins connaître les possibles coups tordus locaux) un courriel destiné à encourager les citoyens à apporter leurs « suffrages vers la liste d’union qui, dans votre circonscription, porte les couleurs du progrès, de la solidarité et de l’humanisme».
NB: Nous avons le courrier de mise en demeure entre les mains, mais nous ne le publions pas, car il a été envoyé à tous les médias du Canada avec l’adresse personnelle de la candidate.
À Montréal, des Belges briguent les suffrages des Français
À l’occasion des élections consulaires qui ont lieu ce mois-ci, au moins quatre ressortissants belges se présentent sur au moins trois listes dans la 4e circonscription du Canada (Montréal, Moncton, Halifax). En l’absence de réponse de la part de l’une des candidates –contactée à plusieurs reprises depuis le 19 avril– et n’ayant appris l’existence d’une autre franco-belge que la semaine dernière, nous dressons ici le portrait croisé des deux candidats hommes que nous avions contactés voici un peu plus d’un mois.
La double nationalité franco-belge est un statut récent : ce n’est que depuis avril 2008 qu’un citoyen belge conserve sa nationalité même s’il acquiert celle de certains pays, dont la France. Auparavant, c’était bien plus complexe que cela, et dans la plupart des cas cela relevait de la mission impossible.

Vincent Soumoy, à gauche, nº2 de la liste Union des Républicains de droite et du centre avec le soutien de l’UMP et de l’UFE, et Philippe Molitor, à droite, tête de la liste L’Humain d’abord (liste citoyenne et solidaire, soutenue par le Front de Gauche) sont tous deux nés belges et devenus franco-belges, mais dans des circonstances très différentes.
C’est en effet une fois la loi de 2008 publiée que Vincent Soumoy (pourtant marié depuis 1990 à une Française avec qui il avait eu deux enfants) a demandé la nationalité française, et l’a obtenue.
Philippe Molitor, quant à lui, bien que sensiblement du même âge que Vincent Soumoy, est Français depuis plus de vingt ans: après avoir épousé en 1986 une Française il est devenu Français au même âge que, souligne-t-il, « un certain Manuel Valls« . Ce n’est qu’à cause d’une erreur administrative de son pays d’origine qu’il est encore Belge.
Ces deux hommes se sont impliqués depuis de nombreuses années, tant auprès de leur communauté qu’au sein d’instances politiques françaises, et prolongent dans ces élections consulaires leur engagement communautaire : un engagement qui leur fait partager certains constats par rapport à la situation des français de l’étranger et leur représentation.
Vincent Soumoy s’est notamment investi dans plusieurs associations musicales, en tant que choriste, chef de chœur ou entrepreneur de spectacles, a organisé de nombreux concerts, est administrateur de la Société Française des Chefs de Chœur, est membre du Rotary International, et s’est investi depuis une quinzaine d’années dans la représentation des parents d’élèves jusqu’au niveau départemental. Philippe Molitor est actuellement président du Conseil d’Administration de la Fondation du cégep du Vieux-Montréal, qui contribue à financer les projets de développement du Collège, après avoir été membre ou président de plusieurs CA d’associations professionnelles, notamment québécoises. Il a également été bénévole pour plusieurs associations non-gouvernementales, comme le «Refuge des Jeunes» de Montréal.
Des engagements et intérêts que chacun souhaite poursuivre, à titre personnel, une fois élu. En cherchant à améliorer la qualité des services rendus par l’état aux Français du Québec (et en particulier les informations fournies aux nouveaux arrivants) et la protection des plus démunis pour Philippe Molitor, en se concentrant sur la scolarité, la culture et l’industrie pour Vincent Soumoy.
Pour Vincent Soumoy, il était tout naturel de s’engager sur une liste de droite, et plus particulièrement une liste UMP. Responsable de ce parti à Montréal depuis 2013, il était déjà investi dans les instances locales lorsqu’il vivait en France. Un engagement qui n’est pas remis en cause par la présence de deux listes estampillées UMP sur la circonscription Montréal-Moncton-Halifax.
Philippe Molitor, socialiste « d’aussi loin qu’il [lui] en souvienne » a été investi dans plusieurs instances du PS eu Europe et au Québec. Il en a néanmoins démissionné en 2013 « la mort dans l’âme », « fatigué, fatigué d’attendre le changement dont on m’avait promis qu’il était pour maintenant ». Il se présente désormais au nom du Parti de Gauche, « en opposition totale avec la politique sociale-démocrate du PS (qui soutient la liste de Brigitte Sauvage) », pour représenter « l’opposition de gauche, en France comme à Montréal ».
Les deux listes ont une approche différente en termes d’appuis de partis politiques locaux. Si la liste UMP n’a pas souhaité mélanger les politiques française et locale, la proximité de la liste menée par Philippe Molitor avec les idées de Québec solidaire et le Parti Vert du Québec est revendiquée et mise en avant. L’un des membres de la liste est ainsi Jean-Claude Balu, Fondateur du Parti vert du Québec et membre de la commission politique de Québec solidaire.
Les deux hommes se retrouvent sur la même volonté d’être au service de leurs concitoyens, de les représenter au sein du Conseil. « Je pense que « Service » est le mot clé…. quand on est baigné depuis toujours dans ce souci du service à l’autre (quel que soit le domaine) c’est contagieux, comme dit la publicité », déclare ainsi Vincent Soumoy.
Confrontés au rôle du futur conseil consulaire, les deux candidats souhaitent éviter par leur implication que le conseil ne soit qu’une instance d’enregistrement des décisions prises par le consul, et seront vigilants quant à leur rôle représentatif. « Nous décrions le rôle purement consultatif du Conseil Consulaire (tout comme de l’AFE d’ailleurs). Le PS a vraiment manqué de vision et d’ambition dans la réforme de la représentation politique des Français établis hors de France » déclare Philippe Molitor. « Je pense qu’en s’impliquant dans un rôle consultatif, on peut inciter le décisionnaire à tenir compte de notre avis. Par contre, si il n’y a pas de retour à terme, il faudra se poser des questions », ajoute le candidat UMP.
Un rôle qui, selon le candidat du Front de Gauche, sera également politique : « les conseillers consulaires (ainsi que les délégués) seront amenés à élire des sénateurs et à parrainer des candidats à la Présidence de la République. Évacuer la politique de cette élection me semble donc fallacieux », déclare-t-il.
Un rôle de représentation, qui, dans une circonscription aussi vaste, représente certains défis, même si les problèmes soulevés peuvent être les mêmes. Une circonscription d’autant plus vaste qu’il est possible qu’un seul conseil consulaire soit mis en place à l’échelle du Québec. « Les problèmes en termes d’amélioration des services consulaires, d’information aux nouveaux arrivants, d’emploi et de formation professionnelle, d’action sociale (Caisse des Français de l’Étranger), d’enseignement français à l’étranger, d’écologie et de développement durable, de fiscalité, de retraites, de reconnaissance des diplômes, ou de représentation politique des Français établis hors de France sont assez semblables à Québec et à Montréal », précise Philippe Molitor.
La taille de la circonscription et la nouveauté de ces élections implique que les deux listes s’appuient sur plusieurs outils informatiques pour rejoindre les électeurs, qu’il s’agisse de Facebook (pages publiques), Twitter, site Internet, envoi de courriels via la LEC, en complément des réunions de campagne. La liste « L’Humain d’abord » tenait ainsi ce samedi 3 mai une réunion de campagne à Montréal, et la liste « Union des Républicains de droite et du centre avec le soutien de l’UMP et de l’UFE » a déjà tenu une réunion à Montréal et une à Moncton. Un travail de mobilisation conséquent, chronophage, et qui se fait en plus de leurs activités professionnelles. Chaque voix comptant pour cette élection, les deux hommes démarchent leur entourage, pour les inciter à voter.
La campagne électorale officielle commence dans quelques heures. L’occasion de rappeler, grâce à ce portrait croisé, que le même jour que les élections consulaires (le 24 mai en Amérique du Nord, le 25 mai ailleurs dans le monde) se tiendront les élections européennes, pour lesquelles seul le vote à l’urne est possible. Les Français ne résidant pas en Europe n’ont pas pu voter aux élections européennes de 2004 et de 2009. Ils sont désormais rattachés à l’eurorégion Île-de-France, qui bénéficie de deux élus supplémentaires par rapport au dernier renouvellement du Parlement européen.
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